Marché canadien de l'habitation : dynamisme au début de 2007 et ralentissement plus tard au cours de l'année prédisent des experts au Canadian Real Estate Outlook and Trends Forum de la Banque Scotia

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-  Premiers mois de l'année : nombreuses mises en chantier et ventes de
       maisons de même qu'appréciation des prix
    -  Provinces de l'Ouest : les marchés les plus actifs, mais les activités
       demeureront vigoureuses dans la plupart des principaux centres urbains
    -  Erosion de l'abordabilité de l'habitation : signal d'un ralentissement
       des activités plus tard en 2007TORONTO, le 7 mars /CNW/ - Des experts ayant pris la parole aujourd'hui
au cours du Canadian Real Estate Outlook and Trends Forum 2007 estiment que le
marché de l'habitation sera dynamique dans l'ensemble du Canada, mais il
devrait ralentir plus tard au cours de l'année.
    Au cours du forum, qui a eu lieu à Toronto, le principal conférencier,
Phil Soper, président et chef de la direction, Services immobiliers Royal
LePage, a observé ce qui suit : "Le marché canadien de l'habitation a connu un
excellent départ cette année grâce à de très favorables conditions
économiques, notamment des taux d'intérêt modérés, un fort taux d'emploi et
une confiance élevée des consommateurs. Les indices préliminaires font croire
que le marché sera plus vigoureux que prévu ce printemps, qui est la période
la plus active de l'année dans le domaine de l'immobilier. Nous prévoyons que
ce vigoureux marché se maintiendra pendant tout 2007."
    Adrienne Warren, économiste principale, Banque Scotia, a aussi pris la
parole lors du forum : "Le marché immobilier canadien ne montre aucun signe
d'essoufflement", a-t-elle remarqué en présentant les conclusions du dernier
Real Estate Trends Report. "En janvier, grâce aux températures douces, les
mises en chantier ont été les plus nombreuses depuis deux ans et demi et les
reventes de maisons ont établi un nouveau record." Mme Warren a ajouté que la
moyenne des prix des maisons neuves et existantes, bien qu'elle soit moins
élevée qu'au cours du printemps dernier, est tout de même de 10 % supérieure à
ce qu'elle était il y a un an.

    Les provinces de l'Ouest en tête

    Dans le rapport précité, Mme Warren note que, au cours de l'année
écoulée, les provinces de l'Ouest canadien ont représenté les marchés les plus
dynamiques. Au cours des douze derniers mois, l'appréciation annuelle moyenne
du prix des maisons à l'ouest de l'Ontario a atteint 18 %, soit quatre fois
plus que la hausse dans l'est du pays.
    Toujours selon le rapport, d'importantes disparités régionales
persisteront et on s'attend à ce que les provinces de l'Ouest conservent la
tête pour ce qui est de l'augmentation du prix des maisons et du nombre de
mises en chantier en 2007 grâce au resserrement des conditions du marché
immobilier, à des taux d'emploi records et à des tendances démographiques
favorables. En fait, l'an dernier, plus de 70 000 Canadiens des autres parties
du pays ont été attirés en Alberta et en Colombie-Britannique, ce qui
s'explique par le dynamisme du secteur des ressources et par la pénurie de
main-d'oeuvre dans ces provinces.
    Malgré la forte croissance dans l'Ouest du pays, Mme Warren a révélé que
pratiquement tous les principaux marchés urbains au Canada connaissent une
augmentation des prix sur un an. Un certain nombre de villes profitent d'une
bonne croissance de leur population et des emplois, ce qui favorise
l'augmentation du prix des maisons. Par exemple, Toronto, destination par
excellence des immigrants au Canada, et des centres urbains riches en
ressources comme St. John's, Saguenay et Sudbury, connaissent aussi une
croissance des prix supérieure à la moyenne.

    Le marché canadien de l'habitation devrait conserver son dynamisme malgré
    le ralentissement américain

    "La fermeté du marché canadien de l'habitation est particulièrement
impressionnante à la lumière du ralentissement actuel aux Etats-Unis", a
observé Mme Warren, qui a noté que les mises en chantier et les reventes y ont
chuté d'environ 25 % et 10 %, respectivement, au cours de la dernière année.
    Selon le Real Estate Trends Report, il est peu probable que le marché
canadien subisse le même sort que celui de nos voisins du sud en 2007. En
effet, comparativement aux Etats-Unis, il y a eu moins d'investissements
spéculatifs au Canada, moins de construction excédentaire et moins de prêts à
risques élevés. Un bon marché de l'emploi et des taux hypothécaires à des
niveaux planchers records sont suffisants pour maintenir au moins un certain
rythme de croissance.

    L'abordabilité du logement menacée par la hausse des prix

    Dans son rapport, Mme Warren remarque qu'un certain ralentissement des
activités sur l'ensemble du marché canadien de l'habitation semble inévitable
puisque l'abordabilité du logement a été grugée par la hausse constante des
prix depuis le début de la décennie et que la demande accumulée a été
pratiquement absorbée. Selon le rapport, le nombre de ventes et de mises en
chantier devrait chuter d'environ 10 % cette année; les augmentations de prix
se situeraient quant à elles autour de 5 % en moyenne au pays.
    A ce stade avancé du cycle du marché, ce sont les habitations à plusieurs
logements et à faible prix, comme les copropriétés, plutôt que les maisons
unifamiliales, qui sont les plus abordables. En outre, les acheteurs à la
recherche d'une maison de catégorie supérieure et qui ont déjà accumulé de la
valeur avec leur maison actuelle devraient être plus actifs que les nouveaux
acheteurs. Puisque le nombre de ventes de maisons existantes a atteint des
niveaux records au cours des dernières années, la rénovation devrait prendre
le pas sur les mises en chantier et sur les ventes.

    Le loyer de l'argent : stable aujourd'hui, moindre plus tard

    L'économiste en chef délégué à la Banque Scotia, Aron Gampel, a indiqué
ce qui suit : "L'économie canadienne enregistrera une croissance modeste cette
année étant donné le ralentissement aux Etats-Unis, les problèmes
concurrentiels, notamment la vigueur du dollar, et les rajustements précédents
des taux d'intérêt." M. Gampel a aussi prédit que les perspectives économiques
resteraient les meilleures dans les régions riches en ressources et dans les
secteurs à croissance rapide des services et de la construction qui
soutiennent l'augmentation des dépenses en infrastructures à la grandeur du
pays. Selon M. Gampel : "Dans ce contexte, le loyer de l'argent restera
probablement stable pour le moment, bien que le ralentissement de la
croissance laisse présager une diminution des taux d'intérêt au cours du
deuxième semestre."

    Etudes économiques Scotia propose à sa clientèle une analyse approfondie
des facteurs qui façonnent l'avenir du Canada et de l'économie mondiale,
notamment l'évolution macroéconomique, les tendances des marchés de change et
des capitaux, le rendement des produits de base et de l'industrie, ainsi que
les enjeux relatifs aux politiques monétaires, fiscales et gouvernementales.
    Pour lire l'intégrale du rapport, veuillez vous rendre à la section
Etudes économiques Scotia du site www.banquescotia.com.

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Pour plus d'informations:
Renseignements: Adrienne Warren, économiste principale, Etudes
économiques Scotia, (416) 866-4315; Aron Gampel, vice-président et économiste
en chef délégué, Etudes économiques Scotia, (416) 866-6259; Paula Cufre,
relations publiques, Banque Scotia, (416) 933-1093 ou
paula_cufre@scotiacapital.com; Médias du Québec, veuillez communiquer avec
Bernard Boileau, relations publiques, Banque Scotia, (450) 420-4955,
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