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TORONTO, le 19 juillet /CNW/ - D'importantes dépenses en immobilisations et la croissance des revenus des ménages seront à la base des perspectives économiques du Québec pour 2007 et 2008, selon le plus récent rapport Provincial Trends d'Etudes économiques Scotia. "Les dépenses publiques dans la construction non résidentielle, la santé, l'éducation, les infrastructures et les services publics se poursuivent, et les mégaprojets hydroélectriques représenteront une grande partie de ces dépenses", déclare David Hamilton, économiste, Banque Scotia. "Dans le secteur privé, des projets miniers de zinc, de nickel et de minerai de fer sont en voie de développement, et un projet de construction d'un terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) a reçu l'approbation du gouvernement." Les perspectives du secteur québécois de la fabrication sont diverses. "Tout comme l'Ontario et les provinces de l'Atlantique, l'important secteur forestier du Québec est en restructuration", ajoute M. Hamilton. "En revanche, les perspectives pour le secteur québécois de l'aérospatiale s'annoncent très positives en raison d'importantes commandes d'avions, notamment des biréacteurs régionaux, sur un marché mondial de l'aérospatiale en plein essor." Selon le rapport, on s'attend à ce que la croissance moyenne du PIB canadien en dollars constants se situe vers 2,5 % en 2007 et 2008, en gros un demi point de pourcentage sous la moyenne des trois années précédentes. Bien que ce taux devrait refléter le ralentissement de l'économie américaine et la pénurie de main-d'oeuvre et de certains matériaux, deux phénomènes qui nuisent à la croissance, il dissimule toutefois trois importantes tendances qui dominent toujours la performance canadienne sous-jacente. Tout d'abord, le rythme de l'activité économique reste deux ou trois fois supérieur dans les régions riches en ressources, soit dans l'Ouest, le Nord et l'Est. Les provinces dont l'économie est centrée sur la fabrication et dépendante des exportations, soit celles du centre du Canada, manquent de marge de manoeuvre, non seulement à cause du ralentissement américain, mais aussi par la perte de compétitivité associée à l'accroissement de la concurrence étrangère et à la vigueur du dollar canadien. Ensuite, les activités axées sur le marché intérieur, dominées par les dépenses à la consommation, la construction non résidentielle et les services, sont toujours vigoureuses dans toutes les provinces. Enfin, les dépenses dans les infrastructures resteront un élément clé de croissance intérieure dans l'ensemble du pays. En plus des dépenses essentielles en santé et en éducation, il y a une nouvelle volonté de renouveler les réseaux de transport et les ports, sans parler des nouvelles initiatives écologiques. Etudes économiques Scotia propose à sa clientèle une analyse approfondie des facteurs qui façonnent l'avenir du Canada et de l'économie mondiale, notamment l'évolution macroéconomique, les tendances des marchés de change et des capitaux, le rendement des produits de base et de l'industrie ainsi que les enjeux relatifs aux politiques monétaires, fiscales et gouvernementales.
Renseignements: David Hamilton, Etudes économiques Scotia, (416) 866-4212; Adrienne Warren, Etudes économiques Scotia, (416) 866-4315; Paula Cufre, Relations publiques, Banque Scotia, (416) 933-1093, paula_cufre@scotiacapital.com