Au Québec, la confiance des couples dans leur capacité à prendre une retraite confortable est moins élevée que dans le reste du pays, selon une étude de la Banque Scotia

    MONTREAL, le 26 sept. /CNW/ - Par rapport au reste du pays, les couples
du Québec ne partagent pas le même niveau de confiance quant à leur capacité à
se ménager une retraite confortable, selon ce qui ressort de l'étude Couples
et retraite effectuée par TNS Canadian Facts pour la Banque Scotia. Seulement
68 pour cent des couples dans cette province partagent le même niveau de
confiance, ce qui les place en dessous de la moyenne nationale de
72 pour cent, et loin derrière la Colombie-Britannique, en tête à 76 pour
cent.
    C'est aussi au Québec que les couples sont le moins d'accord sur la place
de la famille et des amis dans leur vie une fois à la retraite, avec seulement
50 pour cent des couples partageant la même vision, bien en dessous de la
moyenne nationale de 55 pour cent.
    Cependant, les couples du Québec se situent au niveau de la moyenne
nationale de 49 pour cent pour se trouver d'accord quant à l'importance de
leur planification de retraite. Le taux le plus élevé étant dans les provinces
de l'Atlantique (59 pour cent) et la C.-B. (55 pour cent).
    "Il est d'une importance cruciale pour les couples d'avoir des
discussions honnêtes et approfondies sur leur vie, une fois à la retraite",
souligne Brian Lafleur, conseiller en placement et premier directeur,
ScotiaMcLeod. "Bien qu'un plan financier approfondi soit vital pour réussir sa
retraite, un tel plan ne sera pas complet si les couples ne prennent pas le
temps d'explorer à fond leurs objectifs de style de vie à la retraite et de
trouver un consensus à cet égard."
    Cette étude s'est penchée sur les couples canadiens de 50 ans et plus et
a examiné leurs attitudes et leurs plans pour la retraite ainsi que leurs
priorités financières et celles relatives au style de vie. Parmi les priorités
au chapitre du style de vie, on peut citer les voyages, le temps passé en
famille et avec les amis, les pratiques de vie saines et le logement.
    A l'échelle du pays, moins du quart des répondants ont déclaré avoir eu
une discussion approfondie avec leur conjoint/partenaire sur tous les aspects
de la retraite, pendant que 55 pour cent avaient une "vague idée" de ce que
ressentait l'autre. 23 pour cent n'en ont pas discuté du tout ou pas
suffisamment.
    "Nous avons vu bien des plans de retraite déraper presque immédiatement
parce que la vision que les couples croyaient partager n'était pas en fait
aussi partagée qu'elle aurait dû.", nous a confié Barry LaValley, expert en
planification de style de vie. "Une partie du problème est que les couples ne
discutent pas souvent des changements que la retraite apportera à la dynamique
de leur relation et à leur quotidien.". M. LaValley s'est associé en
exclusivité avec ScotiaMcLeod et le Groupe Gestion privée Scotia afin de mieux
relier les questions relatives au style de vie à l'expertise en planification
financière pour assurer la réussite de la transition vers la retraite.
    L'étude a mis en lumière que la plupart des couples canadiens ne
s'accordent pas dans le domaine de la planification financière, des
préoccupations financières et sur leur vision de la retraite. Près de
60 pour cent d'entre eux ne sont pas d'accord sur le fait même de prendre leur
retraite.
    "Lorsque les Canadiens entrent dans la cinquantaine, les fondations d'un
solide plan de retraite devraient être déjà en place et ces discussions
auraient déjà dû avoir lieu", affirme M. Lafleur. "Remettre à plus tard un
sujet aussi important conduira inévitablement à des problèmes et à des
surprises lorsque le couple commencera sa transition vers la retraite. Selon
notre étude, il s'agirait d'un problème très répandu."
    Les couples sont également en désaccord sur le rôle que joueront la
famille et les amis pendant leur retraite, avec un consensus de seulement
55 pour cent de répondants. Chose assez surprenante, dans seulement
huit pour cent des couples, les partenaires indiquent qu'ils sont surtout
intéressés à passer du temps avec leur partenaire plutôt qu'avec la
famille/les amis ou bien seuls.
    "Des divergences de ce genre peuvent sembler minimes maintenant, mais
elles pourraient causer des frictions lorsque le couple sera à la retraite",
déclare M. Lafleur. "Il est important que les couples aient ces discussions
maintenant afin de pouvoir profiter de l'avenir. Nous pouvons les aider en
fournissant un cadre structuré leur permettant d'établir ensemble leurs
priorités."
    Les couples partagent la même confiance dans leur capacité à se ménager
une retraite confortable du point de vue financier avec 65 pour cent des
couples se déclarent très ou plutôt confiants. Cependant, 14 pour cent n'ont
pas de véritable plan financier.
    "Bien qu'il soit encourageant de constater ces zones d'accord entre les
partenaires, il est inquiétant de voir le nombre de couples canadiens qui
n'ont pas encore de plan financier pour leur retraite.", note M. Lafleur. "Un
plan constitue la première étape pour vous assurer qu'à votre retraite, vos
objectifs et vos rêves seront réalisables. A la Banque Scotia, nous avons
l'expertise, les produits et services pour aider nos clients à atteindre leurs
propres objectifs de retraite, de sorte qu'une fois qu'ils auront parlé
ensemble, nous invitons les Canadiens à venir parler avec nous."
    "Il est important pour les couples de réfléchir d'abord individuellement
à leur propre plan de retraite et à leurs rêves", nous confie M. LaValley.
"Ensuite, ils devraient discuter ensemble pour trouver les points communs et
les divergences et voir si un compromis est possible. Les couples ne doivent
pas forcément partager la même vision mais chaque partenaire se doit de
respecter le point de vue de l'autre."

    L'étude Couples et retraite a été effectuée pour la Banque Scotia à
partir d'un panel en ligne de TNS Canadian Facts. Les répondants étaient des
couples mariés ou vivant en union de fait dont au moins un des membres avait
50 ans ou plus et travaillait à temps complet. L'actif investissable du ménage
étant d'au moins 50 000 $. Un total de 489 couples ont participé au sondage en
ligne entre le 17 avril et le 29 avril 2007. Les données finales ont été
pondérées afin d'être représentatives sur le plan géographique.

    Le Groupe Gestion privée Scotia et ScotiaMcLeod font partie du Groupe
Banque Scotia. Maillon clé d'une stratégie financière complète, le Groupe
Gestion privée Scotia fournit, par l'entremise de Centres répartis dans
l'ensemble du Canada, des solutions sur mesure qui couvrent toute la gamme des
disciplines financières, notamment des services d'administration successorale
et fiduciaire, de banque privée et de gestion de placements sur la base d'une
planification financière objective. ScotiaMcLeod, l'une des principales
sociétés de placement au Canada, offre un éventail complet de services et
possède une équipe de plus de 1 000 spécialistes en placements et en finances
qui élaborent des stratégies financières complètes pour les clients des
succursales partout au pays.

    La Banque Scotia est l'une des principales institutions financières en
Amérique du Nord et la plus internationale des banques canadiennes. Forts de
leur effectif de près de 60 000 employés, le Groupe Banque Scotia et ses
sociétés affiliées comptent environ 12 millions de clients dans quelque 50
pays. Outre des services de banque d'investissement, la Banque Scotia offre
une gamme complète de produits et de services aux particuliers, aux petites et
moyennes entreprises ainsi qu'aux grandes entreprises. L'actif de la
Banque Scotia s'établit à 408 milliards de dollars (au 31 juillet 2007). Les
actions de la Banque Scotia sont cotées en Bourse à Toronto (BNS) et à
New York (BNS). Pour en savoir davantage, consultez le site de la Banque à
http://www.banquescotia.com

    Voir le document d'information sur l'étude Couples et retraite(*)
    effectuée par TNS Canadian Facts pour la Banque Scotia, 26 septembre 2007


    Etude sur la retraite des couples(*) conduite par TNS Canadian Facts pour
    Scotiabank
    Document d'information, le 26 septembre 2007

    Un manque de communication conduit au désaccord dans la façon dont les
couples canadiens avec un partenaire âgé de 50 ans ou plus considèrent leurs
besoins et priorités à l'heure de planifier leur retraite. 22 pour cent des
personnes interrogées ont discuté absolument tous les aspects, 55 pour cent
ont une "idée approximative" des opinions de chacun, et 23 pour cent n'en ont
pas discuté du tout, ou n'en ont pas discuté autant qu'ils devraient.L'étude a trouvé qu'il y a certains domaines essentiels sur lesquels les
    couples canadiens ne sont pas d'accord :

    -   Presque 60 pour cent des couples divergent au niveau de leur point de
        vue sur la retraite. C'est la question sur laquelle les couples sont
        les moins susceptibles d'être en accord.
        - Sur les 41 pour cent de couples qui partagent le même point de vue
          sur la retraite, 15 pour cent affirment qu'ils sont impatients de
          prendre leur retraite, alors que 21 pour cent affirment qu'ils ont
          certaines inquiétudes, mais en général se réjouissent à cette
          perspective, alors que quatre pour cent n'y ont pas pensé beaucoup.

    -   Plus de la moitié (54 pour cent) des couples diverge sur leur
        principal souci financier à l'approche de la retraite. Cette
        divergence pourrait conduire à des désaccords au sujet des mesures
        nécessaires pour assurer la sécurité de la retraite au niveau
        financier.
        - Sur les 46 pour cent de couples qui partagent le même principal
          souci financier, neuf pour cent citent comme leur principal souci
          le fait d'avoir un flux de revenus inadéquat, sept pour cent citent
          le fait d'avoir des économies insuffisantes.

    -   51 pour cent des partenaires divergent sur l'étendue de la
        planification de la retraite.
        - Sur les 49 pour cent qui s'accordent sur l'étendue de la
          planification de leur retraite, seulement 25 pour cent des couples
          conviennent qu'ils ont planifié la plupart des aspects de leur
          retraite, 11 pour cent des couples conviennent qu'ils ont seulement
          planifié les besoins financiers de leur retraite et huit pour cent
          partagent la même opinion selon laquelle ils ont seulement planifié
          leur style de vie après la retraite.

    -   45 pour cent des couples ont différentes opinions sur le rôle qu'ils
        souhaiteraient voir jouer la famille et les amis au cours de leurs
        années de retraite.
        - Sur les 55 pour cent qui s'accordent sur le rôle de la famille et
          des amis, dans seulement huit pour cent des couples les deux
          membres s'intéressent principalement à l'idée de passer du temps
          avec leur partenaire, alors que 13 pour cent pensent qu'il est
          important d'avoir un grand cercle d'amis/familial et 34 pour cent
          se réjouissent à la perspective de passer du temps avec quelques
          amis/membres de la famille proches.

    Malgré les domaines de désaccord, il y a certains domaines essentiels dont
les Canadiens discutent, et sur lesquels ils semblent être d'accord. Par
exemple :

    -   Quatre-vingt pour cent des couples canadiens sont en harmonie sur la
        question de savoir s'ils ont ou n'ont pas un plan financier valable.
        Parmi ceux-ci, un chiffre surprenant de 44 pour cent n'ont pas encore
        de plan.
    -   72 pour cent des couples canadiens partagent le même niveau de
        confiance dans leur capacité à avoir une retraite confortable du
        point de vue financier. Cinquante et un pour cent des couples
        conviennent qu'ils sont assez confiants, alors que 14 pour cent
        conviennent qu'ils sont très confiants.(*)L'Etude sur la retraite des couples a été menée pour Scotiabank en
    utilisant le panel en ligne de TNS Canadian Facts. Les personnes
    interrogées pour l'étude étaient des couples mariés ou vivant dans une
    union de fait, avec au moins un partenaire âgé de 50 ans ou plus et
    travaillant à plein temps, et possédant des biens du ménage pouvant être
    investis d'au moins 50 000 $. Un total de 489 couples a participé à
    l'étude en ligne du 17 au 29 avril 2007. Les données finales sont
    pondérées afin d'être géographiquement représentatives des familles de
    couples.




Pour plus d'informations:
Renseignements: Bernard Boileau, Relations publiques, Banque Scotia,
(450) 420-4595