Selon une étude de la Banque Scotia, les Québécoises sont moins bien préparées que les femmes du reste du pays en matière de planification de retraite

    MONTREAL, le 9 oct. /CNW/ - Les Québécoises accusent un retard en matière
de planification de retraite, non seulement par rapport aux hommes de la
province, mais par rapport également aux femmes du reste du pays, selon
l'étude Couples et retraite menée par la firme TNS Canadian Facts pour la
Banque Scotia. Vingt-deux pour cent des femmes au Québec avouent ne pas avoir
beaucoup réfléchi à leur retraite, comparativement à 11 % des hommes au Québec
et à 16 % de l'ensemble des femmes au Canada.
    L'étude visait à examiner l'attitude face à la retraite et les priorités
au chapitre du style de vie de couples canadiens dont au moins un membre était
âgé de plus de 50 ans, travaillait toujours et se préparait en vue de la
retraite. Chaque personne devait remplir le questionnaire séparément afin
qu'il soit possible de vérifier le véritable niveau d'entente d'un couple.
    "Il est troublant de savoir que plusieurs personnes dans la cinquantaine
n'ont pas du tout réfléchi à leur retraite. Il s'agit pourtant de planifier
une nouvelle étape de leur vie afin d'en profiter pleinement. Il est important
de bien planifier à l'avance", a expliqué Brian Lafleur, conseiller en
placement et directeur général, ScotiaMcLeod. "Il est essentiel d'élaborer un
plan de retraite qui tient compte aussi bien du style de vie que des solutions
financières nécessaires pour atteindre les objectifs fixés. Un conseiller
professionnel peut aider un client à bien définir ses buts, puis collaborer
avec lui afin d'établir un plan financier en conséquence."
    Au Québec, 44 % des hommes disent avoir réfléchi à la plupart des aspects
de la retraite, comparativement à seulement 38 % des femmes. Vingt-neuf pour
cent des hommes et 25 % des femmes affirment s'être penchés sur les aspects
financiers de la retraite, mais non sur les aspects relatifs au style de vie.
    Ce manque de planification semble avoir un effet sur la confiance des
Québécoises. Quatorze pour cent d'entre elles déclarent ne pas être très
confiantes en leur capacité de bénéficier d'un revenu suffisant à la retraite,
comparativement à 5 % des hommes. Une proportion de 70 % des hommes et de 65 %
des femmes au Québec disent avoir confiance en leur capacité de bénéficier
d'un revenu suffisant à la retraite.
    Les hommes et les femmes au Québec partagent une opinion semblable à
l'égard du rôle de leur famille et de leurs amis au moment de leur retraite;
39 % des hommes et 43 % des femmes estiment qu'ils seraient heureux de passer
du temps avec quelques membres de la famille et amis proches. La différence la
plus marquée est que 10 % des hommes disent qu'ils prévoient faire la majeure
partie de leurs activités seuls à la retraite, comparativement à seulement 2 %
des femmes.
    "Même si cela ne semble pas être une priorité pour l'instant, une vie
sociale bien remplie est l'un des éléments clés du bonheur à la retraite", a
affirmé Barry LaValley, expert canadien en planification du style de vie à la
retraite. "La plupart des hommes vivent leur transition vers la retraite
beaucoup plus difficilement que les femmes, simplement parce que leur réseau
social n'est pas aussi bien développé. Nous constatons également que les
hommes vivent plus difficilement le deuil de leur conjointe, et ce, pour la
même raison. Il s'agit là d'exemples bien simples qui illustrent toute
l'importance de réfléchir à la façon dont on veut vivre sa retraite et
d'examiner différentes possibilités parce que, malheureusement, la vie ne se
déroule pas toujours comme prévu." M. LaValley a établi un partenariat
exclusif avec le groupe Gestion privée Scotia et ScotiaMcLeod en vue d'amener
les planificateurs financiers à tenir compte également des aspects relatifs au
style de vie afin de bien aider leurs clients à effectuer une transition
réussie vers la retraite.

    Planification de la retraite

    Environ 10 % des hommes et 16 % des femmes admettent ne pas avoir
beaucoup réfléchi à leur retraite. Toutefois, lorsqu'ils ont dû nommer l'une
des choses qui les préoccupent le plus, 51 % des hommes et 53 % des femmes ont
donné une réponse en lien avec la sécurité financière (p. ex., avoir assez
d'argent ou de rentrées de fonds ou épuiser leurs économies).
    Dans la mesure où ils ont réfléchi à leur retraite, 44 % des hommes
affirment avoir songé aussi bien aux aspects financiers qu'au style de vie à
la retraite, comparativement à seulement 34 % des femmes. Cependant, plus de
femmes que d'hommes, soit 30 % par rapport à 26 % respectivement, disent avoir
envisagé uniquement les aspects financiers.
    "Il y a et il y aura toujours des différences entre la façon dont un
homme et une femme pensent à la retraite et abordent la transition vers
celle-ci, mais si l'on ignore complètement le sujet de la retraite ou qu'on ne
pense pas à tous ses aspects, la sortie sera cahoteuse, a expliqué M.
LaValley. "Il leur faut comprendre l'importance de planifier, puis de prévoir
l'incidence de ces projets sur leurs finances. Un plan financier doit reposer
sur un plan de vie solide, et non l'inverse. Mais dans la réalité, cependant,
les gens à la pré-retraite songent à leur style de vie seulement après coup."

    La vie à la retraite

    En ce qui a trait à leurs occupations à la retraite, 45 % des hommes
prévoient travailler à temps partiel, tandis que seulement 34 % des femmes
envisagent de faire de même. La majorité des femmes, soit 54 %, pensent plutôt
faire du bénévolat ou s'adonner à des activités de bienfaisance,
comparativement à 37 % des hommes.
    "La transition sera beaucoup plus facile si vous savez ce que voulez
faire à votre retraite, a mentionné M. Lafleur. En sachant comment vous voulez
organiser votre temps et comment vous voulez vivre à votre retraite, vous
aurez en main des éléments clés pour préparer un plan de retraite complet."
    L'étude Couples et retraite a été menée pour la Banque Scotia, en
utilisant le panel en ligne de TNS Canadian Facts. Les répondants au sondage
étaient des couples mariés ou en union libre, dont au moins un membre était
âgé de 50 ans ou plus et travaillait à temps plein, et qui possédaient au
moins 50 000 $ d'actifs investissables par ménage. Un total de 489 couples ont
participé au sondage en ligne entre le 17 et le 29 avril 2007. Les données
finales sont pondérées afin qu'elles soient représentatives géographiquement
des familles de couples.
    Le Groupe Gestion privée Scotia et ScotiaMcLeod font partie du Groupe
Banque Scotia. Dans le cadre d'une stratégie financière complète, le Groupe
Gestion privée Scotia offre des solutions personnalisées dans toutes les
disciplines financières, dans des centres à l'échelle du Canada, y compris des
services successoraux et fiduciaires, des services bancaires privés et des
services de gestion de placements fondés sur une planification financière
objective. ScotiaMcLeod est l'une des premières sociétés de placement à
service complet au Canada, avec une équipe de plus de 1 000 spécialistes en
placement et spécialistes financiers qui proposent des stratégies financières
complètes aux clients des succursales à l'échelle du pays.

    La Banque Scotia est l'une des principales institutions financières en
Amérique du Nord et la plus internationale des banques canadiennes. Forts d'un
effectif de plus de 58 000 employés, le Groupe Banque Scotia et ses sociétés
affiliées comptent environ 12 millions de clients dans quelque 50 pays. Outre
des services de banque d'investissement, la Banque Scotia offre une gamme
complète de produits et de services aux particuliers, aux petites et moyennes
entreprises ainsi qu'aux grandes entreprises. La Banque Scotia, dont l'actif
s'établissait à 408 milliards de dollars au 31 juillet 2007, est inscrite aux
Bourses de Toronto et de New York (sous le symbole BNS). Pour en savoir
davantage, consultez le site de la Banque, à www.banquescotia.com.

    Consultez le document d'information du 9 octobre 2007 sur l'étude Couples
et retraite(*), menée par la firme TNS Canadian Facts pour la Banque Scotia.Etude Couples et retraite(*), menée par TNS Canadian Facts pour la Banque
    Scotia

    Document d'information, 9 octobre 2007

    Les hommes et les femmes voient différemment la retraite, tant en ce qui
    a trait aux aspects financiers qu'au style de vie.

    Aspects financiers :

    -   Lorsqu'il est question de leur confiance en leur capacité de
        bénéficier d'un revenu suffisant à la retraite, les hommes sont
        généralement plus confiants que les femmes; 88 % des hommes se disent
        très ou relativement confiants à cet égard, comparativement à
        83 % des femmes.

    -   Les hommes et les femmes s'entendent sur le fait que la sécurité
        financière est de loin l'aspect le plus inquiétant de la retraite;
        une proportion égale d'hommes et de femmes partagent ce souci.

    -   Les hommes et les femmes conviennent également que le changement le
        plus important qu'ils doivent faire pour accroître leurs chances de
        bénéficier d'un revenu suffisant à la retraite est d'épargner
        davantage, même si une plus grande proportion de femmes (40 %) que
        d'hommes (34 %) le croient. Une proportion de 20 % des hommes
        estiment plutôt que le principal changement qu'ils doivent faire est
        de trouver des placements dégageant un rendement plus élevé, tandis
        que seulement 15 % des femmes mentionnent cette solution.

    Style de vie :

    -   A propos de leur vie sociale, 23 % des hommes seraient heureux de
        passer du temps uniquement avec leur conjointe ou leur partenaire à
        la retraite. Dans l'ensemble, seulement 15 % des femmes partagent
        cette idée, tandis que 30 % comptent profiter d'une vie sociale
        active entourées de nombreux amis et membres de la famille. A
        l'opposé, seulement 20 % des hommes s'attendent à avoir une vie
        sociale bien remplie.

    -   En ce qui a trait à leur santé, les femmes sont généralement plus
        proactives : 67 % d'entre elles disent prendre des mesures pour se
        maintenir en bonne santé physique et mentale afin de mieux profiter
        de leur retraite. Une proportion comparable d'hommes (62 %) disent
        faire des efforts pour prendre bien soin d'eux, tandis que 29 %
        admettent ne pas faire assez attention à leur santé mais savent
        qu'ils devront changer leurs habitudes dans l'avenir. Enfin, un plus
        grand nombre d'hommes que de femmes admettent que leur conjoint se
        soucie davantage de leur santé.

    -   Les hommes s'attendent à rester dans la population active près de
        deux ans plus longtemps que les femmes. En moyenne, les hommes
        prévoient prendre leur retraite à 62,9 ans, comparativement à
        61,1 ans pour les femmes.
Pour plus d'informations:
Renseignements: Bernard Boileau, Affaires publiques, Banque Scotia,
(450) 420-4595