MONTRÉAL, le 4 avril 2022 /CNW/ - Les Canadiens sont actuellement moins enclins à acheter une maison qu'ils ne l'étaient au plus fort de la pandémie, et les Québécois sont parmi ceux qui sont les moins susceptibles de devenir propriétaires (60 %), selon le dernier sondage de la Banque Scotia sur le logement.
Dans le contexte économique actuel, les Canadiens sont deux fois plus nombreux qu'en 2020, première année de la pandémie où l'incertitude était à son comble, à repousser leur plan d'achat d'une propriété. Parmi les Canadiens interrogés en 2022, 43 % ont dit avoir suspendu leur projet. Cette proportion était de 33 % en 2021 et de 20 % en 2020.
Les inquiétudes liées au coût de la vie, à la hausse des taux d'intérêt, à l'instabilité du marché et à l'incertitude économique ont découragé la plupart des jeunes de la génération Y dans leur projet d'accession à la propriété. Une forte majorité (90 %) des Canadiens âgés de 18 à 34 ans croient que les prix de l'immobilier continueront d'augmenter au cours des 12 prochains mois, et 62 % d'entre eux disent attendre que les prix de l'immobilier baissent avant d'acheter. Plus de la moitié des jeunes de la génération Y (56 %) affirment que la conjoncture économique a eu des conséquences financières négatives pour eux, et ont décidé de mettre leur projet d'achat de maison sur pause.
Malgré l'assouplissement des restrictions sanitaires et le retour au travail des employés, les conditions du marché ont incité encore plus de Canadiens à s'éloigner des grandes villes pour en avoir plus pour leur argent (35 % en 2022 contre 29 % en 2021). Ce phénomène est plus marqué chez les jeunes Canadiens, dont la moitié envisagent de quitter la ville pour trouver plus grand.
« Il n'est pas étonnant, dans un contexte de hausse du coût de la vie, de pénurie de logements et d'augmentation de la demande, que les Québécois aient l'impression que la propriété est hors de leur portée, indique Vincent Déziel, vice-président régional, Est du Canada à la Banque Scotia. Ils doivent savoir qu'ils ne sont pas seuls. Beaucoup d'autres sont dans la même situation, et c'est pourquoi de plus en plus de gens cherchent à obtenir les conseils avisés d'une personne qualifiée. »
Le marché ne montrant aucun signe de ralentissement, de plus en plus de propriétaires choisissent de ne pas bouger et d'investir dans leur propriété actuelle. D'après le sondage, 59 % des Canadiens préféreront rénover leur maison plutôt que d'en acheter une autre en 2022, contre 56 % au plus fort de la pandémie en 2020.
1. Rencontrez un conseiller hypothécaire, qui pourra vous aider à concilier vos aspirations immobilières et vos autres objectifs financiers dans votre plan financier général.
2. Faites des recherches et demandez à votre conseiller de vous renseigner sur les solutions hypothécaires qui s'offrent à vous et qui peuvent présenter des avantages dans le contexte économique actuel. Une solution de financement qui peut répondre à l'évolution de vos besoins, comme le programme Crédit intégré ScotiaMD* (CIS), pourrait s'avérer profitable. Ce programme permet de diviser votre prêt hypothécaire en deux parties, l'une à taux variable et l'autre à taux fixe. En profitant d'autres solutions de crédit, comme la Ligne de crédit ScotiaMD, vous gagnerez en souplesse et pourrez mieux gérer vos finances compte tenu du nouveau contexte pour les taux d'intérêt.
3. Déterminez vos coûts fixes. Si vous envisagez l'achat d'une propriété, déterminez combien il vous en coûtera réellement, en incluant les frais de clôture, les frais juridiques, la mise de fonds, les assurances, et l'incidence d'une hausse des taux sur vos mensualités. Si vous voulez faire des rénovations, assurez-vous de calculer tous les frais associés et d'obtenir un devis qui tient compte des prix des matériaux et de la main-d'œuvre sur le marché actuel.
4. Tenez compte des coûts inattendus associés à l'achat d'une propriété. Même si vos calculs prévoient des coûts et des dépenses fixes, il se peut que vous ayez besoin de fonds supplémentaires pour finir le sous-sol, agrandir ou faire des rénovations imprévues. Renseignez-vous sur les solutions de financement résidentiel qui vous permettront d'atteindre vos objectifs financiers, aujourd'hui et dans l'avenir. Une solution de financement comme le programme CIS peut vous permettre d'accroître votre pouvoir d'emprunt à mesure que vous remboursez votre prêt hypothécaire, et ce, sans avoir à refinancer votre prêt.
5. Obtenez une préapprobation en prenant un rendez-vous avec un conseiller hypothécaire ou en procédant entièrement en ligne sur le portail eHOME1. La préapprobation est importante, car elle vous permettra d'avoir une idée de votre budget avant d'entreprendre le processus d'achat.
6. Renseignez-vous! Visitez le Centre Conseils+ pour obtenir d'autres conseils pour savoir ce qui se passe actuellement sur le marché immobilier canadien et comment cela pourrait influencer votre démarche d'achat.
MD Marque déposée de La Banque de Nouvelle-Écosse.
*Toutes les demandes sont assujetties aux exigences de la Banque Scotia en matière de crédit, de prêts hypothécaires résidentiels et de montants d'emprunt maximum autorisés. Certaines conditions s'appliquent. Certaines solutions de prêts hypothécaires pourraient ne pas être admissibles au CIS.
1 Toutes les demandes de prêt hypothécaire sont assujetties aux exigences de la Banque Scotia en matière de crédit, de prêts hypothécaires résidentiels et de montants d'emprunt maximums autorisés. Les demandes de transfert ne peuvent pas être traitées par eHOME au Québec. Cliquez ici pour en savoir plus sur nos autres offres de transfert.
Ce sondage d'opinion a été réalisé, pour le compte de la Banque Scotia, par les experts en matière d'échantillons et de collecte de données de Maru/Blue du 15 au 17 février 2022 auprès de 3 027 adultes canadiens choisis au hasard (2 038 propriétaires résidentiels et 914 locataires) et faisant partie des panélistes en ligne de La Voix Maru Canada. Les données ont été pondérées par niveau d'études, âge, sexe et région (et au Québec, par langue) afin d'être représentatives de toute la population adulte au Canada selon les données de recensement. À des fins de comparaison, la marge d'erreur estimée pour un échantillon de cette taille composé de répondants employés à temps plein dans ce sondage est de +/- 1,8 %, 19 fois sur 20. Un total de 706 adultes québécois ont été interrogés, et la marge d'erreur est de +/- 3,7 %. Les écarts dans les totaux ou entre les totaux comparativement aux tableaux de données s'expliquent par l'arrondissement des chiffres.
SOURCE Scotiabank