La Banque Scotia décrit l’incidence de la norme comptable IFRS 9 sur ses acquisitions récentes

Aucun changement quant aux perspectives des acquisitions et à l’accroissement anticipé du bénéfice dilué par action

 

TORONTO (Ontario) – Le 6 juillet 2018/CNW/ – En 2018, la Banque Scotia a investi ou s’est engagée à investir environ 7 milliards de dollars de capitaux propres pour réaliser cinq acquisitions qui lui permettront de croître conformément à sa stratégie. Ces acquisitions d’actifs convoités ont été financées à 62 % par des liquidités et à 38 % par l’émission de 33,8 millions d’actions ordinaires de la Banque Scotia au cours moyen pondéré de 77,04 $. La Banque a ainsi augmenté sa part de marché dans les pays de l’Alliance du Pacifique, d’une importance stratégique considérable, en plus d’intensifier et de diversifier ses activités de gestion de patrimoine. En résumé :

 

Des acquisitions de services aux entreprises et aux particuliers qui renforcent la présence de la Banque dans des pays importants de l’Alliance du Pacifique

  • L’acquisition de BBVA Chile, une banque de premier plan dans l’un des marchés les plus développés et intéressants où nous sommes présents, permettra à la Banque Scotia de doubler sa présence au Chili et de créer l’une des plus importantes banques privées dans ce pays. Finalisation de la transaction : 3trimestre de 2018.
  • L’acquisition des activités de services aux particuliers et aux petites entreprises de Citibank en Colombie, troisième économie d’Amérique latine, donnera naissance à un nouveau chef de file dans le segment des cartes de crédit de ce pays, en plus de renforcer notre présence mondiale grâce à l’ajout de 500 000 nouveaux clients de grande qualité. Finalisation de la transaction : 3e trimestre de 2018.
  • L’acquisition d’une participation conférant le contrôle à la Banque Scotia dans Cencosud Peru donnera naissance au deuxième émetteur de cartes en importance au Pérou. En outre, elle nous permettra de tirer avantage de notre partenariat fructueux avec l’un des principaux fournisseurs de services bancaires aux particuliers de l’Alliance du Pacifique. Finalisation prévue de la transaction : 4e trimestre de 2018.

 

Des acquisitions de services de gestion de patrimoine qui augmentent l’actif sous gestion de plus de 80 milliards de dollars (40 %) tout en le diversifiant

  • Jarislowsky Fraser offre depuis longtemps des services de placement exceptionnels aux investisseurs institutionnels et aux particuliers à valeur nette élevée. Cette acquisition cadre parfaitement avec notre engagement stratégique de diversifier et de faire croître nos activités de gestion de patrimoine à l’échelle mondiale. Finalisation de la transaction : 3e trimestre de 2018.
  • À l’issue de l’acquisition de Gestion financière MD, plus importante société non bancaire canadienne à offrir des services de gestion privée de placements, de succession et de fiducie (selon l’actif sous gestion), la Banque Scotia disposera de la plus importante entreprise de Gestion privée de placements au Canada. Finalisation prévue de la transaction : 4e trimestre de 2018

 

Incidence de la norme comptable IFRS 9 sur les prêts productifs résultant des acquisitions

La nouvelle norme comptable IFRS 9, Instruments financiers (l’« IFRS 9 ») n’établit aucune distinction entre les prêts qu’une entreprise a accordés elle-même et les prêts qu’elle a acquis. Les deux doivent donc être comptabilisés de la même façon. Même si la qualité du crédit est prise en compte dans la détermination du prix d’acquisition total, la norme comptable impose à la Banque d’évaluer les portefeuilles de prêts qu’elle a acquis à leur juste valeur. Ensuite, pour les prêts productifs, elle doit inclure une dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances correspondant à 12 mois de pertes attendues (phase 1) dans l’état des résultats, dès que les prêts sont inscrits au bilan de la Banque. Par conséquent, au troisième trimestre de 2018, la Banque inscrira dès le Jour 1 une dotation au compte de correction de valeur pour pertes sur créances de 375 millions à 425 millions de dollars pour les prêts productifs issus des acquisitions. Cette dotation visera uniquement les acquisitions de BBVA Chile et de Citibank Colombia. L’IFRS 9 devrait réduire le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires d’environ 150 millions à 200 millions de dollars, et le bénéfice dilué par action d’environ 0,15 à 0,20 dollar.

Ces incidences comptables ne changent en rien l’avis de la Banque sur la qualité des entreprises qu’elle a acquises et des actifs sous-jacents de ses nouveaux portefeuilles de placements. Conformément à ce qu’elle a annoncé, elle prévoit toujours que les ratios de fonds propres varieront d’environ 100 points de base à la suite de ces deux acquisitions. La Banque Scotia fournira de plus amples renseignements dans les résultats du troisième trimestre qui seront publiés le 28 août 2018.

L’IFRS 9 n’a aucune incidence sur les acquisitions des sociétés de gestion de patrimoine Jarislowsky Fraser et Gestion financière MD.

 

Démarche d’intégration menée par des ressources dans les pays concernés

La Banque Scotia a une longue feuille de route en matière d’acquisition et d’intégration fructueuses d’entreprises favorisant son essor global. Les ressources qui seront déployées pour intégrer les entreprises étrangères BBVA Chile, Citibank Colombia et Cencosud Peru proviendront surtout des pays où elles sont respectivement établies. De plus, ces ressources comprennent les équipes mondiales qui ont réussi récemment l’intégration des acquisitions en Amérique centrale ainsi que les ressources qui ont été affectées au remplacement de notre système bancaire principal au Mexique. Nous prévoyons terminer la démarche d’intégration d’ici l’exercice 2020.

Côté gestion de patrimoine, l’intégration de Jarislowsky Fraser et de Gestion financière MD devrait entraîner moins de coûts, car ces entreprises garderont leur autonomie et continueront à offrir leurs principaux services à leurs clients respectifs. L’intégration des systèmes et processus et de nos nouvelles capacités combinées est bien planifiée, et sera gérée d’une main sûre par nos équipes chevronnées du Canada.

 

Accroissement du bénéfice dilué par action d’ici 2020

En tenant compte de l’amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions et des coûts d’intégration (les « coûts liés à une acquisition »), nous estimons que l’effet global de ces acquisitions stratégiques sur le bénéfice dilué par action devrait être neutre en 2019 et que ces acquisitions devraient donner lieu à un accroissement d’environ 0,15 dollar du bénéfice dilué par action en 2020. À compter du présent trimestre, la Banque déclarera, sur la base des Mesures non conformes aux PCGR, un bénéfice net ajusté et un bénéfice dilué ajusté par action tenant compte des coûts liés à une acquisition et des répercussions, dès le Jour 1, de l’IFRS 9 sur les prêts productifs qu’elle a acquis.

Ratios de fonds propres

Le ratio des actions ordinaires et assimilées de T1 de la Banque devrait s’établir à environ 10,7 % d’ici le quatrième trimestre de l’exercice 2018, lorsque les acquisitions seront réalisées. Une forte autogénération de capital, combinée à des dessaisissements ciblés d’actifs non essentiels, devrait porter le ratio des fonds propres à 11 % au début de l’exercice 2019.

 

À propos de la Banque Scotia

La Banque Scotia est la banque internationale du Canada et un leader parmi les fournisseurs de services financiers en Amérique du Nord, en Amérique latine, dans les Antilles, en Amérique centrale, en Europe et en Asie-Pacifique. Elle s’est donné pour mission d’aider ses 24 millions de clients à améliorer leur situation au moyen de conseils et d’une vaste gamme de produits et de services, dont des services bancaires aux particuliers, aux entreprises et aux sociétés, des services bancaires privés, d’investissement et de gestion de patrimoine ainsi que des services liés aux marchés des capitaux. Au 30 avril 2018, l’effectif de la Banque Scotia s’élevait à plus de 89 000 employés et son actif à plus de 926 milliards de dollars. Les actions de la Banque Scotia sont cotées en bourse à Toronto (TSX : BNS) et à New York (NYSE : BNS). Pour en savoir plus, veuillez consulter banquescotia.com et suivre le fil @Scotiabank sur Twitter.

 

Énoncés prospectifs

Nos communications publiques comprennent souvent des énoncés prospectifs verbaux et écrits. Le présent document renferme ce genre d’énoncés, qui peuvent également être intégrés à d’autres documents déposés auprès des organismes de réglementation des valeurs mobilières du Canada ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, ou à d’autres communications. De tels énoncés sont formulés aux termes des règles d’exonération de la loi américaine intitulée Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et de toute loi pertinente sur les valeurs mobilières en vigueur au Canada. Les énoncés prospectifs peuvent comprendre, notamment, les énoncés formulés dans le présent document, dans le rapport de gestion de la Banque figurant dans son rapport annuel 2017 à la rubrique « Perspectives », ainsi que dans tout autre énoncé concernant les objectifs de la Banque, les stratégies qu’elle emploie pour les atteindre, le contexte réglementaire dans lequel la Banque exerce ses activités, ses résultats financiers prévisionnels (y compris ceux relevant du domaine de la gestion du risque) et les perspectives à l’égard des activités de la Banque et de l’économie du Canada, des États‑Unis et du monde entier. On reconnaît habituellement les énoncés prospectifs à l’emploi de termes ou d’expressions comme « croire », « prévoir », « s’attendre à », « avoir l’intention de », « estimer », « projeter », « pourrait augmenter » et « pourrait fluctuer » et autres expressions similaires ainsi que par la conjugaison des verbes au futur et au conditionnel comme « devrait » et « pourrait ».

De par leur nature, les énoncés prospectifs comportent de nombreuses hypothèses, des incertitudes et des risques inhérents, tant généraux que spécifiques, ainsi que le risque que les prédictions et autres énoncés prospectifs se révèlent inexacts. La Banque conseille aux lecteurs de ne pas se fier indûment à ces énoncés étant donné que les résultats réels pourraient différer sensiblement des estimations et intentions exprimées dans ces énoncés prospectifs en raison d'un certain nombre de facteurs importants dont plusieurs sont indépendants de sa volonté et dont l'incidence peut être difficile à prévoir. Ces facteurs sont notamment la conjoncture économique et financière au Canada et dans le monde; les variations des taux d’intérêt et des taux de change; les liquidités et le financement; une volatilité importante et les interruptions des marchés; le défaut de tiers de respecter leurs obligations envers la Banque et envers les sociétés membres de son groupe; les changements apportés à la politique monétaire; les modifications apportées aux lois et à la réglementation au Canada et ailleurs, notamment les changements apportés aux lois fiscales et lignes directrices relatives au capital au titre des risques ainsi qu’aux directives de présentation de l’information et directives réglementaires en matière de liquidité, ou les interprétations qui en sont faites; les changements aux notations de crédit attribuées à la Banque; le risque d’exploitation (y compris les technologies) et le risque lié aux infrastructures; le risque de réputation; le risque que les modèles de gestion du risque de la Banque ne tiennent pas compte de tous les facteurs pertinents; l’exactitude et l’exhaustivité de l’information que la Banque reçoit sur sa clientèle et ses contreparties; la mise au point et le lancement de nouveaux produits et services en temps opportun; la capacité de la Banque à étendre ses canaux de distribution existants, à en mettre sur pied de nouveaux et à en tirer des revenus; la capacité de la Banque à mener à terme ses acquisitions et ses autres stratégies de croissance et à intégrer les établissements acquis; les principales estimations comptables et l’incidence des modifications des conventions et des méthodes comptables utilisées par la Banque telles qu’elles sont décrites dans les états financiers annuels de la Banque (se reporter à la rubrique « Contrôles et méthodes comptables – Principales estimations comptables » figurant dans le rapport annuel 2017 de la Banque), et compte tenu des ajouts figurant dans les rapports trimestriels; l’activité sur les marchés financiers mondiaux; la capacité de la Banque à recruter et à conserver des dirigeants clés; la confiance accordée aux tiers qui fournissent les composantes de l’infrastructure commerciale de la Banque; les changements imprévus aux habitudes de dépenses et d’épargne des consommateurs; les changements technologiques; la fraude perpétrée par des tiers en interne ou à l’extérieur de la Banque, notamment par l’utilisation inédite de nouvelles technologies pour commettre des fraudes à l’endroit de la Banque ou de ses clients; le risque accru de cybercriminalité, y compris le vol d’actifs, l’accès non autorisé à de l’information confidentielle ou des perturbations des activités; la lutte contre le blanchiment d’argent; le regroupement du secteur des services financiers au Canada et dans le monde; la présence de nouveaux concurrents et des concurrents établis; les procédures judiciaires et réglementaires; les catastrophes naturelles, y compris, sans toutefois s’y limiter, les tremblements de terre et les ouragans et les perturbations des infrastructures publiques, notamment les réseaux de transports, de communications, d’électricité et d’eau; l’incidence éventuelle de conflits internationaux et autres événements, y compris les activités terroristes et les guerres; les incidences de maladies ou d’épidémies sur les économies locales, nationales ou internationales; de même que la capacité de la Banque à prévoir et à gérer les risques que comportent ces facteurs. Une grande partie des activités de la Banque consiste à consentir des prêts ou à affecter autrement ses ressources à certains secteurs, entreprises ou pays. Tout événement imprévu touchant ces emprunteurs, secteurs ou pays risque d’avoir une incidence défavorable importante sur les résultats financiers de la Banque, sur ses activités, sur sa situation financière ou sur ses liquidités. Ces facteurs, et d’autres encore, peuvent faire en sorte que la performance réelle de la Banque soit, dans une mesure importante, différente de celle envisagée par les énoncés prospectifs. Pour plus de renseignements, il y a lieu de se reporter à la rubrique « Gestion du risque » du rapport annuel 2017 de la Banque.

Les hypothèses économiques importantes sous-jacentes aux énoncés prospectifs figurant dans le présent document sont présentées dans le rapport annuel 2017 à la rubrique « Perspectives », compte tenu des ajouts figurant dans les rapports trimestriels. Les rubriques « Perspectives » sont fondées sur les opinions de la Banque et leur réalisation est incertaine. Le lecteur est prié de tenir compte des facteurs susmentionnés à la lecture de ces rubriques. La liste des facteurs énoncés ci-dessus n’est pas une liste exhaustive de tous les facteurs de risques et autres facteurs potentiels pouvant avoir une incidence négative sur les résultats de la Banque. Lorsqu’ils se fient à des énoncés prospectifs pour prendre des décisions à l’égard de la Banque et de ses titres, les investisseurs et les autres personnes doivent se pencher diligemment sur ces facteurs, ainsi que sur d’autres incertitudes et éventualités. Les énoncés prospectifs contenus dans le présent document sont présentés dans le but d’aider les porteurs de titres de la Banque et les analystes financiers à comprendre la situation financière et les résultats d’exploitation de la Banque aux dates indiquées et pour les périodes closes à ces dates ainsi que les objectifs de performance financière, la vision et les cibles stratégiques de la Banque, et ils peuvent ne pas convenir à d’autres fins. Sauf si la loi l’exige, la Banque ne s’engage pas à mettre à jour les énoncés prospectifs verbaux ou écrits qui peuvent être faits de temps à autre par elle ou en son nom.

Le lecteur trouvera d’autres renseignements sur la Banque, y compris sa notice annuelle, sur le site Web de SEDAR, au www.sedar.com, ainsi que dans la section EDGAR du site Web de la SEC, www.sec.gov.

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